L'adresse pour trouver les droits médicaux pour les maladies en général, y compris la maladie de Parkinson, est d'abord l'assurance nationale, la division pour l'invalidité générale. Le malade de la maladie de Parkinson peut se voir accorder une variété de droits, qui sont conditionnés à l'état de sa maladie mais aussi à son statut personnel tel que l'âge, le statut d'emploi, le salaire ou la pension, comme cela sera précisé ci-dessous.

La demande de reconnaissance d'une invalidité comme ouvrant droit à une prestation débute par une évaluation de son état médical et fonctionnel par une commission médicale. Les résultats du comité sont la clé pour recevoir les droits et les avantages que le patient mérite. L'importance de comparaître devant la commission médicale ne doit pas être sous-estimée. Elle fait la différence dans tout ce qui concerne les droits médicaux du patient.

Un comité médical distinct est nécessaire pour chaque type de prestation (c'est-à-dire qu'un comité est nécessaire pour une allocation, un comité dédié est nécessaire pour la mobilité et un comité distinct est nécessaire pour l'exonération fiscale). Chaque type de comité doit être préparé en mettant l'accent sur l'avantage que le demandeur souhaite recevoir.

Les patients atteints de la maladie de Parkinson ont un défi particulier lié à la nature de la maladie :

1. Au comité, le patient se présente lorsqu'il est ON et fonctionne bien, le patient doit illustrer aux membres du comité à quoi ressemble son état lorsque les médicaments n'ont pas d'effet et à quelle partie de la journée il est OFF. En supposant qu'il n'y a aucune intention de comparaître devant le comité dans l'état OFF exprès, l'illustration est un défi.
2. La maladie de Parkinson ne se limite pas aux tremblements et à la raideur, mais elle affecte de nombreux systèmes du corps qui contribuent aux limitations fonctionnelles du patient. Il est important que la situation réelle soit pleinement présentée.
   
   

Il est donc recommandé d'étayer la demande par des pièces médicales justificatives et même par des vidéos de situations OFF : joindre des certificats médicaux, des résultats d'examens médicaux, etc.

Par exemple, vous pouvez soumettre des résumés médicaux et l'état actuel du neurologue traitant (de préférence d'un neurologue spécialisé dans les troubles du mouvement) qui décriront avec précision le diagnostic et les dosages des médicaments. Une lettre d'un urologue expert, s'il y a un problème chronique des voies urinaires causé par la maladie de Parkinson, un avis d'un psychiatre s'il y a une dépression accompagnant la maladie, une lettre d'un gastro-entérologue s'il y a une constipation chronique causée par la maladie de Parkinson, etc. Vous pouvez même vous prendre en photo en mode off et montrer la vidéo pendant le comité, dans la mesure du possible.

Il faut penser à « mettre les choses sur la table » : en effet, le comité n'a pas de réelle capacité à savoir quelle est l'état objectif d'un malade parkinsonien et il n'existe pas de norme indépendante permettant de se prononcer sur sa capacité à fonctionner , à l'exception des médicaments que le patient prend. Le mélange de médicaments est une indication possible de la gravité de la maladie. Vous pouvez envisager de le mentionner au comité (bien que la lettre médicale inclue le mélange médicamenteux, vous pouvez le mentionner oralement au comité et demander qu'il tienne compte de ce détail)